Le réseau Francophonie

5 continents abritent les acteurs et organisations de la francophonie.
Découvrez la francophonie à travers les organisations qui la composent partout dans le monde.

Créé en 2020, le Réseau international des Maisons des Francophonies (RIMF) réunit une quarantaine d’institutions qui, sous différentes appellations, oeuvrent à la promotion des francophonies en Afrique, dans les Amériques, en Asie
et en Europe. Dans un esprit de solidarité et de partage des bonnes pratiques, ses membres mettent en oeuvre, sur une base volontaire, des actions communes faisant la promotion d’une francophonie plurielle et inclusive ouverte sur le monde.

Acteurs locaux et régionaux avant tout, les membres du RIMF contribuent à mobiliser la société civile autour de l’importance de mieux faire connaître la francophonie dans toute sa diversité, ce qu’elle représente, son histoire, ses institutions, ses valeurs.

Le Réseau met de l’avant les valeurs de la francophonie, au premier chef la diversité culturelle et linguistique, mais aussi la démocratie et les droits de la personne dans leurs dimensions économiques, sociales, civiques et environnementales.

Par le biais de ses actions, le Réseau se donne comme objectifs la promotion du français et de son enseignement, la sensibilisation aux diverses francophonies existantes et aux nombreux francophones vivant en situation minoritaire. Il s’adresse également aux très nombreux francophiles qui s’intéressent à la langue française et aux cultures francophones et en font la promotion.

Le Réseau International s’est structuré autour d’une définition du Village des Francophonies qui est constitué d’une Charte, d’une feuille de route et des statuts d’une association dont le siège sera fixé à Lyon. 17 Bis, rue Saint Euzèbe 69.003 Lyon

Une Assemblée plénière se réunit régulièrement par visio-réunion et un Bureau exécutif a été désigné. Bureau coprésidé par Christian Philip et Michel Robitaille (Président de la Maison de la francophonie des Amériques) et auquel appartient Thierry Auzer.

Lancement officiel du Réseau International des Maisons des Francophonies a eu lieu le 15 septembre 2020

Une quarantaine d’organisations faisant déjà la promotion d’une francophonie plurielle, diversifiée et inclusive dans leurs régions respectives s’unissent pour annoncer la création du Réseau International des Maisons des Francophonies (RIMF).

Cette initiative citoyenne, ouverte sur le monde, vise la mutualisation des connaissances, la solidarité et l’échange de bonnes pratiques.

Bien que de natures et d’appellations diverses, les organisations membres du Réseau, dont la liste se trouve en annexe, sont réparties dans 16 pays d’Afrique, d’Asie, des Amériques et d’Europe.

Elles partagent la même ferveur pour la valorisation du français ainsi que des valeurs communes. Le RIMF a vocation à s’étendre de manière progressive, par l’adhésion de nouveaux membres afin d’enrichir sa diversité. Il se donne comme missions la promotion de la langue française et de son enseignement ainsi que la reconnaissance des diverses francophonies existantes, dont celles qui sont en situation minoritaire.

Le RIMF s’adresse également aux très nombreux francophiles. Pour atteindre ses objectifs et dans le respect de l’autonomie de ses membres, le RIMF entend valoriser la mise en oeuvre d’actions citoyennes communes qui mettront de l’avant
les valeurs de la francophonie dans leurs dimensions culturelles, académiques, économiques, patrimoniales, sociales et environnementales.

Lancement du concours International «Ma Minute Francophone»

Le RIMF dans sa première initiative, a lancé le 15 septembre 2020 le concours international « Ma Minute Francophone », qui invitait les francophones et francophiles du monde à s’exprimer sur leur réalité francophone par le biais d’une courte vidéo de 60 à 90 secondes.

La mise en oeuvre dudit concours ouvert à toutes et tous, sans critère d’âge ou de nationalité a été confiée à la Maison des francophonies de Berlin et au Centre de la francophonie des Amériques.

Pour participer, il suffisait de répondre par une vidéo, à l’une des questions suivantes :

« Quelle est votre réalité francophone chez-vous ? Quels avantages vous apporte le fait de parler ou comprendre la langue française ? Comment s’exprime votre amour pour la culture francophone au quotidien? Quand, comment et pourquoi avez-vous commencé à apprendre le français ? Racontez une situation où le français vous a aidé ».

Le RIMF invitait à l’originalité ! Les messages vidéo pouvait se faire par une chanson, un slam, un poème, une animation, un sketch, un récit …

Tous les détails de ce concours se trouvent sur ce site: www.maminutefrancophone.com.

Un jury international a sélectionné les 16 meilleures créations. Plusieurs maisons ont offert des bourses aux lauréats, parmi lesquels Trois Lys-Nsimalen : bourse d’une valeur de 350 euros.

• Christian PHILIP : COPRESIDENT, Maison de la Francophonie de Lyon 
• Michel ROBITAILLE : COPRESIDENT, Centre de la francophonie des Amériques, Québec
• Driss GUERRAOUI : VICE-PRESIDENT, Maison de la Francophonie de Dakhla
• Eliane Régine Lafleur NSOM :  VICE-PRESIDENTE, Trois Lys Nsimalen, Maison de la francophonie de Yaoundé
• Luc PAQUIER : VICE-PRESIDENT, Maison des francophonies de Berlin
• Peggy FEEHAN : SECRETAIRE,  Conseil pour le développement du français en Louisiane 
• Thierry AUZER : TRESORIER, Caravane des dix mots
• Marité CATHERIN : ADMINISTRATRICE, Maison de la Francophonie Auxerre
• Stéphane LAM : ADMINISTRATEUR, Hong Kong – Le Pavillon rouge des arts
• Marcel MORIN : ADMINISTRATEUR, Maison de la Francophonie d’Ottawa

Si le terme de francophonie est apparu à la fin du XIXe siècle, en France, pour qualifier l’espace géographique regroupant les locuteurs de français dans le monde, le projet francophone, lui, est né de la volonté de quatre dirigeants du Sud – les présidents Habib Bourguiba (Tunisie), Léopold Sedar Senghor (Sénégal), et Hamani Diori (Niger) ainsi que le Prince Norodom Sihanouk (Cambodge) : au cœur de leur vision, l’ambition de mettre à profit l’usage commun de la langue française au service de la solidarité, du développement et du rapprochement entre les peuples.

Le 20 mars 1970 à Niamey, au Niger, fut donc signée par 21 pays, dont la Tunisie, la Convention portant création de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), afin de promouvoir la coopération dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la communication et de la recherche. L’ACCT deviendra en 1998 l’Agence intergouvernementale de la Francophonie puis, à partir de 2007, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

L’OIF compte aujourd’hui 88 Etats et gouvernements (54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs). Avec des prérogatives progressivement élargies aux domaines de la paix, de la démocratie, du développement durable, de l’économie, ainsi que des nouvelles technologies, la Francophonie se positionne comme un acteur de premier plan sur la scène internationale et contribue à répondre aux enjeux globaux : la promotion du vivre ensemble, le respect de la diversité culturelle, la lutte contre le changement climatique, l’emploi des jeunes et des femmes, etc.